Le coefficient de réduction majoration aussi connu sous le nom de bonus-malus est essentiel dans la détermination de la prime d’assurance. Il consiste à récompenser ou sanctionner un conducteur en fonction de son comportement au volant. Suite à un moment d’inattention, un malus pour accident responsable peut vite être attribué par l’assureur. Mais de quoi s’agit-il plus exactement ? Qu’en est-il des accidents non-responsables ? Peut-on réduire ou éviter de prendre un malus ?
Malus d’assurance en cas d’accident responsable
Le malus fonctionne d’une manière simple. Si l’on est responsable d’un accident au volant de sa voiture, l’année suivante, on voit son coefficient de réduction-majoration augmenté. Il arrive également que l’on passe son volant à un ami ou à un membre de la famille. Même si cela est permis par son contrat d’assurance, cela représente un réel risque. En cas d’accident responsable, le malus sera destiné au propriétaire de la voiture et non au conducteur occasionnel. Il en va de même si l’on apprend à son enfant à conduire avec la conduite accompagnée. Le malus sera toujours pris par le parent propriétaire du véhicule. Le malus augmente de 25% pour chaque accident responsable. Et ce, peu importe la gravité de ce dernier. Il est réduit à 12,5% si l’on est partiellement responsable. Aussi, en ayant un bonus maximum depuis au moins 3 ans, aucun malus ne sera appliqué pour le premier accident. Chez certains assureurs, on peut bénéficier d’une assurance auto malus à garanties spécifiques. Ainsi, le malus maximum est limité à 20% et non à 25%. Mais cela est uniquement dédié à ceux qui utilisent régulièrement leur voiture pour des raisons professionnelles. Pour de plus amples informations, on peut se rendre sur le site www.assuranceendirect.com.
Malus assurance pour accident non-responsable
La notion de responsabilité joue un rôle important dans le cadre d’une assurance auto. Ainsi, si celle du conducteur et propriétaire du véhicule n’est pas engagée, il n’aura pas de malus. Cela n’a aucun lien avec la gravité de l’accident. Par ailleurs, il n’y a pas d’application de malus en cas de bris de glace, de vol, d’incendie, de force majeure ou encore d’accident de stationnement. Cependant, on doit impérativement faire une déclaration de tous les sinistres à son assureur même si cela n’engendre pas de malus. Cela est surtout important quand ils peuvent impliquer les garanties.
Impact d’un malus d’assurance en cas d’accident responsable
Qu’il s’agisse d’un accident responsable ou partiellement responsable, on se voit infliger un malus. Il aura une validité d’au moins deux ans, même si on souscrit un nouveau contrat d’assurance auto ou qu’on change de voiture. C’est aussi le cas si on assure une seconde voiture. En effet, en souscrivant une nouvelle assurance, on doit fournir à l’assureur un relevé d’information. Il doit contenir le coefficient de réduction-majoration. Ce qui fait que l’on ne peut pas le cacher. Tout accident responsable implique une augmentation de 25% du malus dont le maximum s’élève à 3,5. Il y a donc une majoration allant jusqu’à 400% de la prime initiale. En même temps, un malus supplémentaire peut être appliqué si en plus de l’accident il a d’autres circonstances aggravantes (excès de vitesse, fausse déclaration, alcoolémie, délit de fuite, etc.). Quoi qu’il en soit, on revient à la prime de départ après deux ans sans accident responsable. En cas d'alcoolémie, l'obligation d'installation d'un système anti-démarrage peut faire baisser le coût de l'assurance.
Peut-on réduire ou éviter de prendre un malus ?
Une résiliation de contrat d’assurance par l’assureur peut avoir lieu s’il y a trop de malus. C’est une situation qui peut effrayer beaucoup de compagnies d’assurance, qu’il devient plus difficile de contracter une nouvelle couverture. Heureusement, on peut toujours y remédier car on peut se tourner vers des assureurs spécialisés. On n’est pas non plus contraint d’effectuer de longues recherches. Sur des plateformes dédiées, on a accès à un formulaire pour faire une demande de devis d’assurance auto. Cela aide notamment à faire une comparaison de nombreuses offres en très peu de temps. Les formules proposées se focaliseront uniquement sur celles qui s’ajustent au profil du demandeur. Elles peuvent être présentées par ordre de prix. Il n’y a aucune raison d’hésiter à utiliser ce genre de service. Pour ce qui est de la solution pour ne pas recevoir un malus, il n’y en a bien qu’une seule. On doit éviter d’être le responsable d’un sinistre. Seulement, cela est loin d’être facile à faire. Certaines personnes prennent le risque de ne pas informer leur assureur des petits sinistres qui ne requièrent que très peu de dégâts et de coûts de réparation. Mais le souci est que cette option est illégale et elle est déconseillée. Un assuré doit toujours renseigner toutes les circonstances quelles qu’elles soient d’après le code des assurances. Si on décide de résoudre à l’amiable un sinistre, cela peut pousser un assureur à résilier un contrat. On n’a pas le droit de le passer sous silence.