L'autopartage consiste à louer des véhicules en libre-service. Les entreprises, les organisations et les coopératives peuvent toutes y participer. Les services fournis varient toutefois en fonction des conditions du loueur et de l'application mobile utilisée : une variété qui incite de plus en plus de Français à intégrer ce schéma économique et écologique. Focus sur ce phénomène de location de véhicules qui suscite beaucoup d'intérêt.
Définition et origines du concept
Il s'agit d'un modèle de location de voitures mises à la disposition du client. Ce service est proposé par une société, un organisme associatif ou une équipe de particuliers. Comme son nom l'indique, il permet de « partager » un véhicule sans en être forcément le propriétaire. Ce concept permet à plusieurs personnes de conduire la même voiture à des moments différents. Il s'inscrit alors dans l'idée de la mobilité partagée qui a précédemment donné naissance au business des trottinettes électriques et des scooters en libre-service.
Dominé par des sociétés bien déterminées, ce modèle a commencé à se répandre en France après la mise en vigueur de la loi de 2006 dont le but était de faire la promotion de ce concept de location économique qui réduit l'emprunte de carbone sur la planète. En 2010, il s'est davantage développé en conquérant progressivement des parts importantes du marché. Le développement de ce service a été couronné par le lancement d'Autolib' en 2011 dans la capitale parisienne : la première plateforme de véhicules partagés en France.
Très vite, de nouvelles sociétés se sont empressées de proposer ce service dans la majorité des grandes agglomérations comme Lille, Bordeaux ou encore Marseille. En 2020, une association professionnelle a vu le jour : elle s'occupe désormais de tous les services de voitures partagées en France. Pour plus d'informations sur les véhicules en libre-service, consultez le guide complet sur ce site spécialisé !
Service avec ou sans station : comment ça marche ?
Il n'y a pas un mode de fonctionnement unique pour les voitures en libre-service. Chaque société propose des prestations spécifiques en termes de durée de la location,de trajets autorisés et de conditions de réservation. Pour les clients avec des besoins réguliers, certaines entreprises offrent des abonnements au mois ou à l'année. D'autres se distinguent par leur réseau gratuit. En règle générale, les utilisateurs doivent passer par un site web ou une application mobile pour effectuer une réservation et gérer tous les aspects de la location. On relève alors deux grandes catégories de services :
Le service avec station
La location de voiture à Lyon, via le système de véhicules en libre-service, est essentiellement fondée sur l'usage des stations. Celles-ci s'apparentent à des parkings au centre-ville ou à une adresse connue dans une région. Pour une formule en boucle, les voitures appartenant à la même flotte occupent deux places de stationnement. Le client est ainsi tenu de rendre le véhicule à l'endroit où il l'avait récupéré. Certaines stations équipées de bornes de recharge peuvent accueillir les voitures électriques.
Le service sans station
Moins répandu que le précédent, le service sans station se distingue par une plus grande commodité. Également appelé « free-floating », il est proposé par des organismes et des sociétés qui autorisent les utilisateurs à accéder aux véhicules de location n'importe où en ville. Le lieu de stationnement pour rendre la voiture peut être choisi plus librement. Parce que le réseau est limité à un périmètre bien défini, cette solution intéresse moins d'usagers. Cependant, elle conserve un point fort qui continue à attirer du monde : la possibilité de louer sans devoir réserver au préalable. Le service sans station permet les locations de courte et de longue durée.
Comment assurer un véhicule partagé ?
La loi Française exige de tout propriétaire de véhicule en circulation de souscrire une assurance. Et les voitures partagées n'échappent pas à la réglementation ! Pour ce concept, ce sont les loueurs qui doivent assurer le véhicule. Même s'il n'y a pas de formule obligatoire pour ce modèle de business, l'assurance tous risques est la meilleure option. Il faut toutefois vérifier si le contrat prévoit une couverture pour les autres conducteurs qui seraient susceptibles d'utiliser la voiture.
Les sociétés de voitures partagées souscrivent une assurance pour sécuriser leur flotte automobile. Les locataires bénéficient alors d'une couverture dès qu'ils effectuent une réservation. Il s'agit généralement d'une assurance auto avec des garanties particulières. Chacun des opérateurs s'occupe de son propre contrat d'assurance. En cas de sinistre, les clients obtiennent une franchise dont le montant varie en fonction de l'offre choisie. Grâce aux options payantes, cette franchise peut être réduite.
Quels sont ses principaux avantages ?
Cette solution est le meilleur moyen de louer une voiture en toute sérénité. En premier lieu, elle doit sa réussite à sa portée écologique. Le partage de véhicules permet de limiter les émissions de dioxyde de carbone. Pour le loueur et le locataire, cette démarche représente un pas significatif en faveur de l'environnement.
En outre, les voitures des particuliers occupent de moins en moins d'espace dans les parcs de stationnement, puisqu'elles sont en circulation la plupart du temps. Elles peuvent stationner à différents endroits, notamment grâce au label « autopartage » qui leur permet d'accéder plus facilement à certaines places. Les sociétés de véhicules en libre-service réservent des lieux de stationnement en zone urbaine et négocient les prix pour faire bénéficier leurs clients de tarifs préférentiels.
Pour finir, ce concept a le vent en poupe parce qu'il est plus économique que d'acheter une voiture à usage personnel. Les frais de maintenance et les cotisations pour l'assurance incombent au propriétaire de la voiture. L'utilisateur, lui, ne paie que l'essence et la location à proprement parler. Ainsi, ce modèle de location permet une optimisation efficace des véhicules.